Estimer le niveau de productivité d’un peuplement forestier est une démarche fondamentale pour guider le choix d’un itinéraire sylvicole. Les gestionnaires forestiers peuvent désormais facilement calculer l’indice de productivité des futaies pures équiennes grâce à l’outil en ligne « H50 ».

En Wallonie, les plantations résineuses représentent environ 43% de la surface des forêts et fournissent annuellement plus de 3 millions de m³ de bois, soit plus du double de nos forêts indigènes (feuillues). La plupart sont des peuplements de production intensive de bois destiné à une industrie spécifique : sciages pour la construction essentiellement, ainsi que des sous-produits pour les panneaux, le papier et l’énergie. Dans ces conditions, l’administration forestière vise à optimiser ses méthodes de production.

La forêt couvre plus de 30 % du territoire wallon et est en constante évolution (éclaircies, mises à blanc, plantations ou régénérations naturelles, changements d’affectation, etc.). Il est donc important de pouvoir suivre ces changements, notamment au travers de l’inventaire forestier régional, mais aussi via la production et la mise à jour de cartes thématiques décrivant l’emprise forestière ou encore la distribution des coupes rases et des principaux types de peuplements.

Le chêne est l’essence reine des futaies feuillues wallonnes mais sa croissance est lente. La cohabitation avec des essences plus dynamiques, comme le frêne et l’érable, est intéressante à plus d’un titre. Mais comment gérer cette diversité sur le long terme ? Cette question se pose également pour d’autres associations d’essences, comme les mélanges à pin sylvestre.

Utiliser un laser aérien (LiDAR) pour atterrir avec une application de modélisation de la hauteur dominante (Forestimator).

Comment diversifier les forêts et maintenir une bonne production de bois dans un contexte de changement climatique ? L’étude de nouvelles espèces issues de plantations en arboretums contribue à répondre à cette question.

La politique forestière de la Wallonie peut désormais s’appuyer sur un outil de simulation de l’évolution des ressources forestières développé à partir des données issues de l’Inventaire Permanent des Ressources Forestières de Wallonie (IPRFW) et de la télédétection.

Les changements climatiques impactent tous les composants du système Terre, y compris les forêts. Pour préparer la forêt à ces nouveaux défis, les stratégies de gestion doivent être adaptées dès à présent. Parmi celles-ci, le recours aux forêts mélangées constitue une option intéressante.

L’équilibre forêt-faune est un des principaux enjeux en matière de gestion durable des forêts en Europe. La connaissance des effectifs, ou au moins de leur évolution, est une information essentielle pour assoir une gestion cynégétique appropriée.

Chênes, hêtre, épicéa, pin et douglas dominent les forêts et l’industrie du bois en Europe de l’Ouest. Ce système, basé sur trop peu d’essences, montre ses limites. La crise que traversent l’épicéa et le douglas n’en est-elle pas une démonstration ? Il est urgent de repenser la gestion de nos forêts afin d’améliorer leur résistance aux aléas et leur contribution à la production de bois, à la qualité des sols et de l’eau, à la biodiversité.